Le navires conçues pour résister aux tempêtes et défendu tant bien que mal contre l’incendie, est exposé à bien d’autre « fortune de la mer » collisions diverses échouage sur une roche isolée ou une épave ou un haut fond sous marin, etc

Tant qu’il est au large, le navire n’a en fait de préoccupation que de la mer et des éléments atmosphériques.
Quand il approche des côtes (atterrissage) , sa sécurité diminue : il doit éviter tous contact contre la coque fragile de son bateau avec les écueils. Il doit redoubler d’attention lorsque il lui faut doubler un cap, franchir une passe entre les musoirs des digues, manœuvrer des chenaux intérieurs et dans les darses. Tous ces dangers augmentent avec la nuit et la brume.

La connaissance précise de la position du navigateur pendant les périodes d’atterrissages, d’approche puis d’entrer dans les ports et chenaux d’accès, est le premier facteur essentiel de sa sécurité, une aide précieuse et efficace lui est apportée par la SIGNALISATION MARITIME.

Essentiellement des ondes lumineuses, des ondes sonores et des ondes électromagnétiques.
Les deux premières sortes d’ondes s’adressent directement aux sens du navigateur : l’œil, l’oreille.
Les ondes électromagnétiques, au contraire, ne sont perceptibles que par l’intermédiaire d’appareils récepteurs.
– Dispositifs acoustiques et électromagnétiques: sirène,vibrateur,sifflet,cloche,klaxon .
– Dispositifs visuels : phare, bouée, tourelle, amer.
– Dispositif électromagnétiques : radiophare, radioguidage, radar, satellite (GPS, Glonass,…).
Tous ces dispositifs mettent en jeu des moyens techniques de prévention des sinistres agissant par signaux d’informations ou d’avertissement.
On désigna par le mot PHARE tout établissement de signalisation maritime équipé de l’ensemble ou d’une partie seulement des dispositifs visuels, acoustiques et électromagnétiques. Le dispositif lumineux qui rayonne des ondes lumineuses est appelé FEU. les feux constituent les dispositifs les plus important d’aides à la navigation de nuit.

Par rapport à d’autres dispositifs utilisant les ondes sonores ou radioélectriques, ils ont trois mérites essentiels :
– précision de relèvements,
– gratuité du service (le navigateur n’a besoin, pour en faire usage, d’aucun instrument spécial à bord),
– utilisation immédiate de l’information.

Elle est double.
– Eviter les pertes de navires, de vies humaines, de marchandises.
– A noter que les navires qui se perdent sur une côte sont souvent étrangers au pays : signaler ses côtes est ainsi pour tout pays un devoir envers les autres pays, et c’est dans ce cadre que des conventions internationales coordonnent certains dispositifs d’aide à la navigation.
– Gagner du temps : les navires coûtent si cher à construire et à exploiter que tout gain de temps est d’un grand prix.

Les services basés à terre contribuent à la sécurité du marin dans la mesure où les aides qu’ils lui apportent sont dignes de confiance, c’est-à-dire reconnaissable sans risque de confusion, précises, d’un fonctionnement sûr.

Il existe deux sortes de balisages, balisage fixe et balisage flottant.
– le balisage fixe est constitué par des marques fixées dans le sol, soit sur les terres émergées, soit en dessous de l’eau ; ces marques peuvent être en bois, en métal ou en béton et sont constitués chacun, soit par un mat fixe dans le sol, soit par des ducs d’albe, soit par des assemblages en charpente.
– Le balisage flottant est généralement constitué par une bouée flottante en métal ou en polyéthylène, lest, fixée par une chaîne maillée à une masse pesante au fond de la mer (corps-mort).
Le rôle du balisage flottant est de marquer :
– Un danger (épave, haut fonds)
– Une zone d’eau saine
– Un chenal d’accès (entrée du port)
– Une zone particulière (mouillage, travaux, passage du câble électrique…)