De 1962 à 1967 : jusqu’en juillet, le balisage de la côte algérienne était assuré par trois subdivisions spéciales rattachées aux directions départementales (services maritimes) d’Oran, Alger et Annaba. Théoriquement, chaque subdivision assurait la tutelle technique des établissements situés, respectivement, dans l’Oranie, l’Algérois et le Constantinois.

Le personnel chargé du balisage et de l’entretien des établissements était pris en charge par les directions départementales respectives.

De 1967 à 1971 : en juillet 1967, le décret N° 67.121 crée un service de la signalisation maritime à compétence nationale ayant son siège à Alger. Ce service comprenait un service central composé d’un service administratif, d’une subdivision d’exploitation et de contrôle, d’une subdivision d’étude et d’un magasin central, ainsi que de trois sections régionales d’exploitation et de contrôle. Néanmoins, la gestion du personnel et des établissements relevait toujours des différentes Directions de l’Infrastructure et de l’Equipement (DIE) du littoral.

Certaines difficultés étaient nées de cette dualité de responsabilités. Le décret 71.68 du 9 mars 1971 plaça l’ensemble de la signalisation maritime sous l’autorité de l’ingénieur en chef du service de la signalisation maritime.
Depuis cette date, l’ingénieur en chef assure la gestion de l’ensemble des moyens humains et matériels affectés à la signalisation maritime.